Wreckless Eric Goulden, en vrac (2)

La fois où Toni a fait venir Jonathan Richman à Liège, qu’il m’a proposé qu’Eric vienne aussi, qu’Eric était d’accord, que le management de Richman a refusé.
La  fois où Jacques de Pierpont a invité Eric pour une interview dans son émission « Rock à gogo », qu’ils se sont pointés à 3 dans le studio pour y jouer live.
La fois où on les quitte rue Sainte-Marguerite, qu’on voit le combi VW s’éloigner, qu’on décide de se balader, qu’on revient. Le combi bleu avait repris sa place devant la maison.

Eric habitait Aachen (ou Köln, me souviens plus). Un concert avec le mec des Modern Lovers, le rêve. Ils avaient été tous les deux , l’un à Londres, l’autre à New-York, immergés dans le punk. Avec les années, ils restaient des pratiquants du « Do it yourself ». Des mecs capables de faire de la musique avec de la pluie, de grands mélodistes. L’un profondément british, l’autre, espèce d’équivalent made in USA.
Jacques de Pierpont attendait Eric pour l’interview. Du bruit dans les couloirs de Reyers. Ils débarquent avec tout le matos, le techncien à la table de mix n’était pas chaud. Ils ont pris tout en main. Do it yourself, toujours!
Quand ils ont quitté tous les 4 (les 3 + Ina) la rue Sainte Marguerithe, après y avoir passé plusieurs jours (un concert à La Zone, au Cirque Divers, à L’Escalier, à La Planète Interdite… me souviens plus), on est partis passer le reste du dimanche aprem chez des copains rue Fond Pirette. Les 4, ils partaient pour un concert au Danmark. Nous deux, on est revenus at home après quelques heures de vin rouge. Le combi bleu était de nouveau là, porte coulissante ouverte. Ils attendaient cool, il n’y avait pas encore de gsm. Ils avaient décidé d’annuler le concert dans les lacs et forêts du Nord, de passer deux jours de plus à Liège.

J’avais bien compris qu’il s’était passé quelque chose de grave quand il nous disait qu’il ne buvait plus, qu’il ne prenait plus rien.

Je me souviens qu’il m’a dit avoir fugué ado pour aller chez Alan Price (The Animals). Je me souviens d’un coup de fil où il m’a dit qu’on envisageait de créer une école rock, style conservatoire du Rock and roll, du côté de Lyon, qu’on lui avait proposé d’être prof, que ça le faisait bien marrer. Je me souviens d’un autre coup de fil où il m’a dit qu’une major voulait le signer (Island?), qu’il avait refusé parce que le boss exigeait qu’il enregistre dans leur studio « 20 000 pistes » alors qu’il voulait faire ça dans son bazar à lui. Do it yourself, encore!

Je me souviens quand Grand Fred s’est pointé rue Sainte-Marguerite -il habitait rue Hullos-,  a offert  un cd de Dump (projet du bassiste de Yo La Tengo) à Eric où figurait la reprise d’un de ses morceaux. Il n’était pas au courant.

 

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