Fin février 2024. Ici, à Ségou, à 240 km de Bamako, les journées se déroulent sous 39°, les nuits avec ou sans ventilateur sous 34°, entre deux coupures d’électricité plus ou moins longues, entre des coupures d’eau plus ou moins longues, une connexion internet en … Continuer la lecture de Bamako-Matonge-Bamako (songs part 9)
Catégorie : Songs
Zooms forcément aléatoires et subjectifs : mon lien obsessionnel avec la musique
la R10 verte et la Lenco L75 (songs part 8)
Dans la bande, il y avait surtout Pierre le Hippie et Bernard-le-Cynique. On s’est croisés à l’aéroport de Zaventhem, dans la banlieur de Bruxelles. On y travaillait tous les week-ends, un job d’étudiants. On avait droit à un voyage gratuit tous les 30 jours de … Continuer la lecture de la R10 verte et la Lenco L75 (songs part 8)
à coups d’oranges ou de mandarines (songs part 7)
On savait qu’il n’y aurait pas d’avions passé minuit, que les premiers charters ne décolleraient pas avant 5 heures du mat. Alors, on retirait nos salopettes grises, on prenait nos voitures et on sortait à Bruxelles. Je ne me souviens plus vraiment où. Quand on … Continuer la lecture de à coups d’oranges ou de mandarines (songs part 7)
à propos de Gong (songs part 6)
En 1993, on a vu The Auteurs et Suede à la Brixton Academy (London.) J’ai aimé ça. Je passais leur premier cd en boucle bien avant de prendre l’Eurostar. On ne m’avait pas encore trop saoulé avec ce truc de Britpop (les Inrocks.) On parlait … Continuer la lecture de à propos de Gong (songs part 6)
un jour, j’aimerai Oasis (songs part 5)
En 1993, on a vu The Auteurs et Suede à la Brixton Academy (London.) J’ai aimé ça. Je passais leur premier cd en boucle bien avant de prendre l’Eurostar. On ne m’avait pas encore trop saoulé avec ce truc de Britpop (les Inrocks.) On parlait … Continuer la lecture de un jour, j’aimerai Oasis (songs part 5)
à la recherche du coup de foudre absolu (songs part 4)
Il y eut Et moi et moi je suis tout nu dans mon bain dans la radio du salon et, le dimanche, chez les louveteaux, Écoute dans le vent. Fender vs guitare acoustique + harmonica. Arrogance du rock vs bombe atomique. Et La poupée qui fait non comme fantasme pubère. Découvrir … Continuer la lecture de à la recherche du coup de foudre absolu (songs part 4)
les obsessions adolescentes ne meurent jamais (songs part 3)
Ce truc qui fait qu’un petit mec bigleux au bord de l’adolescence abandonne le repas (3 sœurs + mère + père) pour s’engouffrer dans le salon, direction la radio familiale (gros poste Philips). Ce morceau à l’intro tordue ou au riff envoûtant, juste ce truc … Continuer la lecture de les obsessions adolescentes ne meurent jamais (songs part 3)
à propos de Surfer Rosa (songs part 2)
Ce moment dans la nuit hivernale, entre 1h30 et 2h00 du mat, au lit, entre 2 pages d’un roman de Hanif Kureishi. Quelque chose à te dire. Moment suspendu où l’on s’arrête quelques secondes le regard perdu bien au-delà des murs blancs, moment suspendu entre … Continuer la lecture de à propos de Surfer Rosa (songs part 2)
500 miles et autres replay (song part 1)
T’es au boulot (boulot 2), t’en as marre de la radio du boulot (boulot 2), tu vas sur youtube, t’écoutes des trucs que tu connais, puis y’a du monde de l’autre côté de la vitre, et tu laisses youtube vivre sa vie, tu t’en remets à l’aléatoire, puis y’a un truc qui t’accroche les tympans, puis tu replay encore et encore sans vraiment regarder le nom du groupe, le titre de la chanson. Y’a trop de monde de l’autre côté de la vitre (boulot 2). Puis y’a plus personne, tu te poses : the Proclaimers, 500 Miles. Puis wikipedia. Puis tu fais le lien avec 2 ou 3 épisodes de How I Met Your Mother. Puis tu trouves le nom de l’album dont est tiré 500 Miles : Sunshine on Leith. Tu te demandes comment t’as loupé ce truc. Hop, full album !
En 1988, il y a Surfer Rosa des Pixies, la Noise anglaise (Pastels / My bloody Valentine / Jesus and Mary Chain ), les prémices de la vague néo-zélandaise sur le label Flying Nun (Chris Knox, the Bats the Clean, the Chills). Sonic Youth, Dinosaur Jr. Avec le fantôme du Velvet Underground derrière chacun d’entre eux, cette fausse fraîcheur mélodique, naïveté pervertie, distorsion raturée, transe sourde, danse hypnotique, rythmique primitive.
Alors, en 2017, en écoutant Sunshine on Leith, tu comprends pourquoi tu as loupé ce lp, la Brit Pop, Blur, Oasis, etc … tous les trucs un peu popinets. Là, en 1988, tu retrouvais enfin une suite à ce fil conducteur qui partait du Velvet et qui s’était effiloché après les deux premiers Feelies et les trois premiers Violent Femmes.
Alors que tu as rarement acheté de singles (paresse ? se relever toutes les 3’30 » ?), tu replonges dans ces morceaux de quelques minutes que tu peux te repasser 6 ou 7 fois d’affilée. The Letter des Boxtops, Where is my mind des Pixies, Ta douleur de Camille, Peacebone de Animal Collective, And a Bang on the Ear des Waterboys, Domsay de Elvis Perkins (la version des Gold Room Session), What are you going to do with your live de Echo and the Bunnymen, A-Punk de Vampire Weekend, Mongoloid de Devo, Rise et This is not a love song de PIL, Madame Georges de Van Morisson (découvert à la fin des nineties), Osez Joséphine de Bashung, Dream baby Dream de Suicide, So long Babylon a fool i de Culture (découvert en 2015), Birds de Eels, Neon bible de Arcade fire, Please don’t pass me by et The lost Canadian de Leonard Cohen, Sawura Wako de Stella Chiweshe & The Earthquake. Celui-là, je l’ai écouté en replay une centaine de fois. 5, 6 fois d’affilée une centaine de fois. Chef d’œuvre de la sono mondiale.
Playlist de trucs immédiats, de disques rayés sans date de péremption. Et ça n’a rien à voir avec la nostalgie ! La preuve ? On va y ajouter 500 Miles des Proclaimers parce que l’album, bof-bof. Et puis la nostalgie n’a strictement rien à foutre de mélodies hypnotiques complètement décontextualisées.
Boulot 1 : prof aux Beaux-Arts
Boulot 2 : accueil dans un hôpital les we