Le dimanche 7 octobre 2012, il avait décidé de s’emparer de Waiting for the sun, 500 pages de Barney Hoskyns racontant la musique de Los Angeles, des années 30 à Beck. Il y avait une dizaine de jours qu’il avait terminé Une voix dans la … Continuer la lecture de L’homme qui lisait sa vie
Catégorie : Mes ateliers d’écriture
Réflexions d’un animateur d’atelier d’écriture, d’un enseignant et d’un auteur
Ce matin, entre deux nuages
Ce matin, quand il sortit de chez lui, un sdf enfonçait son bras jusqu’au coude dans la poubelle à droite de la porte, un homme à béquilles le gratifia d’un sourire solaire, le mec d’en face lui fit de grands signes de l’autre côté de … Continuer la lecture de Ce matin, entre deux nuages
à propos de pédagogie (Philippe Meirieu)
« Nous vivons, pour la première fois, dans une société où l’immense majorité des enfants qui viennent au monde sont des enfants désirés. Cela entraîne un renversement radical : jadis, la famille « faisait des enfants », aujourd’hui, c’est l’enfant qui fait la famille. En venant combler notre désir, l’enfant a changé de statut et est devenu notre maître : nous ne pouvons rien lui refuser, au risque de devenir de « mauvais parents »…
Ce phénomène a été enrôlé par le libéralisme marchand : la société de consommation met, en effet, à notre disposition une infinité de gadgets que nous n’avons qu’à acheter pour satisfaire les caprices de notre progéniture. Cette conjonction entre un phénomène démographique et l’émergence du caprice mondialisé, dans une économie qui fait de la pulsion d’achat la matrice du comportement humain, ébranle les configurations traditionnelles du système scolaire.
Pour avoir enseigné récemment en CM2 après une interruption de plusieurs années, je n’ai pas tant été frappé par la baisse du niveau que par l’extraordinaire difficulté à contenir une classe qui s’apparente à une cocotte-minute.
Dans l’ensemble, les élèves ne sont pas violents ou agressifs, mais ils ne tiennent pas en place. Le professeur doit passer son temps à tenter de construire ou de rétablir un cadre structurant. Il est souvent acculé à pratiquer une « pédagogie de garçon de café », courant de l’un à l’autre pour répéter individuellement une consigne pourtant donnée collectivement, calmant les uns, remettant les autres au travail.
L’enseignant est vampirisé par une demande permanente d’interlocution individuée. Il s’épuise à faire baisser la tension pour obtenir l’attention. Dans le monde du zapping et de la communication « en temps réel », avec une surenchère permanente des effets qui sollicite la réaction pulsionnelle immédiate, il devient de plus en plus difficile de « faire l’école ». Beaucoup de collègues buttent au quotidien sur l’impossibilité de procéder à ce que Gabriel Madinier définissait comme l’expression même de l’intelligence, « l’inversion de la dispersion ».
Dès lors que certains parents n’élèvent plus leurs enfants dans le souci du collectif, mais en vue de leur épanouissement personnel, faut-il déplorer que la culture ne soit plus une valeur partagée. »
Avec tout ça
Je ne me souviens plus comment je me suis retrouvé rue de la Révision ce lundi 26 juillet 2021. Si ! Laura, la coordinatrice de la « cellule psy mobile » de Chênée m’avait transmis une liste d’adresses. Et, parfois, de numéros de téléphone. Et un gilet jaune avec « cellule psy mobile » dans le dos. La première fois que je marchais dans Chênée de toute ma vie entière. Pas vrai ! Je me souviens de plusieurs concerts rock au foyer culturel (on disait Foyer Culturel comme on disait Maison du Peuple). The lords of the New Church, par exemple, en 1985. Grand !
Là, je cherche la rue du Bateau. Il y a un monsieur qui craque. Il l’a dit aux bénévoles qui distribuent nourriture, vêtements, matériel de première nécessité etc au Centre. J’ai un numéro rue du Bateau. Il y a une gerbe funéraire à la fenêtre du rez. On ne m’a rien dit. C’est la maison de sa maman, noyée dans le déluge. Je laisse un mot. Il fait beau, soleil éclatant, des bonjours dans tous les coins. Je me retrouve au milieu d’une ruche de bénévoles de partout, de déblayeurs en Tout, de containers, de pelleteurs, de voleurs de selfies, d’assureurs, de remorques, de plafonneurs-plombiers-carreleurs alléchés par les larmes, de containers, de belles âmes, de semi-remorques, de voyeurs, de porteurs de seaux de boue plus ou moins séchée, de containers, de corps de métiers divers et pas tous moches, d’habitants groggy et souriants. C’est super facile de reconnaître les assureurs de tous les autres. Ce sont les seuls qui sourient bien habillés avec un ordi ou une farde dans les mains. Brouhaha.
Des collines de déchets, de bouts de passé émiettés, de briquaillons, de gravats, de mobilier désarticulé sur les trottoirs, sur le bitume. Avant, j’avais franchi le pont du Lhonneux. Des bruits tout cassés qui sortent des fenêtres ouvertes. Containers, grues. Berges effondrées. Agitation hystérique, sourires de tous côtés. Bonjour-Bonjour-Bonjour. Soleil éclatant. Comme une mise en scène de film catastrophe. Comme des images de bombardement au Liban (le soleil éclatant, ça aide pour la comparaison). Comme des images télévisées d’une catastrophe naturelle au pied des Andes (toujours ce soleil éclatant comme alibi). Bonjour-Bonjour-Bonjour. Rue de la Révision, une autre adresse. Personne. Une voisine, âgée, assise sur un divan qui part à la casse. Elle me dit que la dame que je cherche à joindre est partie à l’hôpital. Alors, on parle. Elle me raconte l’histoire de tous ses meubles un par un, affalés, de guingois, sur le trottoir brûlant. Le divan en cuir, c’était du temps de son mari. Les autres meubles aussi, d’ailleurs (du temps de son mari). On n’en fait plus des comme ça. C’est pas l’assurance qui va lui en retrouver des comme ça !. En Espagne, non plus, on n’en trouve plus. Et ce sont les Asturies de la fin des années 70 qui font irruption sur le trottoir brûlant de la rue de la Révision.
J’y retournerai souvent. J’y retourne encore de temps en temps. Elle m’appelle « mon chéri ». J’aime ça, qu’on m’appelle « mon chéri » !.
Début juillet 2021, je donnais un atelier d’écriture au bureau Tempête, pas loin de « Tout ça ». Du 5 au 9 juillet, de 10 à 14 heures. Je me souviens des rires, des délires, des mots de Jean-Paul, Lisbeth, Nathan, Philippe, Zoé. Des bières que Nathan ramena le 9 juillet à 14 heures. Après, c’est le trou noir. Je sais que, lorsque je plonge en apnée plusieurs jours dans le monde des autres, je m’engloutis d’eux. Qu’il faut plusieurs jours pour que je me ré apprivoise. Que j’ai dû m’enfermer chez moi, à coup sûr. Pas grave. Les jours qui suivront, je les passerai vautré sur le divan, la main droite crispée sur la télécommande, hypnotisé par la pluie drue sur les Velux. Jusqu’à ce que la pluie envahisse l’écran de la tv. Images boueuses. Une femme politique, le 15 ou 16 juillet, enjoint les Liégeois à escalader les Coteaux pour plus de sécurité. Intervention aux jt. Vous allez voir comme la ville est belle de là-haut, elle ajoute. Toujours ces images boueuses bleutés, les larmes sur les visages, comme si on y était, « Koh-lanta » et « Retour à l’instinct primaire » à 5 ou 6 kms de des Velux. Les spécialistes en catastrophes naturelles et réchauffement climatique en gros plans. Ils ont renvoyé les virologues dans leur monde du silence. SMS des sœurs, des ami.e.s, la filleule. Coups de fil des fils. Tu vas bien ? Chez toi ? Tu n’as rien ? Anesthésié.
Images bleutées de brouettes, de bottes, de pelles. Sentiment d’impuissance. Je ne suis vraiment pas un mec à brouette, à bottes, à pelles. Facebook, je scrolle. Indigestion de selfies, de mise en scène boueuses par des bénévoles égocentrés. Si, si ! Je sais, j’exagère. Bien que. Pas tant que ça. Le 26 juillet, mon vélo, le RAVEL, les berges avachies, désagrégées, explosées le long de l’Ourthe puis de la Vesdre, direction le centre culturel. Rendez-vous avec Laura, coordinatrice de la cellule psy mobile de Chênée à 14 heures. Lui ai fait part de mon angoisse d’arriver comme un cheveu dans la soupe. De quel droit, moi, je, etc.
Là, maintenant, ça fait 10 mois que je suis dans « tout ça ». Dans les rues, tsunami d’émotions jusqu’à la mi-août, puis la tristesse, puis la colère, puis la sidération, puis la victimisation. Le cocktail post-traumatique, quoi ! En octobre, les Inondés acceptaient l’idée d’avoir de quoi se chauffer fin décembre. A la mi-novembre, les Inondés acceptaient l’idée du chauffage au début du printemps. Aujourd’hui, 2 juin 2022, certains n’ont toujours pas vu le chauffagiste, et la nouvelle chaudière commandée et payée en octobre 2021.
Il y a dix mois, j’ai commencé à faire du porte à porte. Déambulation dans les rues, décor d’une petite ville abandonnée comme dans un western noir et blanc. La couleur verdâtre en plus. L’odeur en plus. D’abord l’été indien avec senteurs de boue plus ou moins séchée, d’humidité larvée, de mazout âcre. Puis les fenêtres barricadées comme dans les films de guérilla urbaine. Puis les regards fuyant sur les trottoirs au début de l’hiver. Puis le départ de l’armée et des repas chauds à domicile, puis le retrait des containers « douches », puis l’abandon du centre culturel par la ville de Liège une semaine avant Noël, puis le sentiment de laisser pour compte. Fin juillet 2021, j’ai quadrillé Chênée avec mon gilet jaune « cellule psy mobile », avec ou sans liste, avec des sms. Peux-tu passer rue Bêchuron, il y a un couple de personnes âgées qui… Peux-tu passer aux Grands Prés, il y a une personne qui… Peux-tu passer quai Borguet, il y a un ado qui…
Au début, je restais sur le pas de la porte. Normal, j’aurais fait pareil devant un inconnu qui me demande : ça va, comment ça va. Qui me répond : oui j’imagine, oui je comprends. Trois, quatre semaines plus tard, ils dégageront deux chaises en plastique (le plastique, ça flotte, ça se nettoie, ça réapparaît comme si de rien n’était). Puis ils sortiront leur smartphone pour que je me rende bien compte de ce qu’il s’était passé. Apocalypse. Puis la vie d’Avant s’échappera de leurs lèvres avec gros champignons noirs, comme un test Rorschach géant en 3D, en arrière-plan sur les murs. Et l’humidité partout, au coin des yeux, dans les narines.
– Mon chéri… Rentre ! Tu veux un verre d’eau ? Tu as vu les portes ? On n’en fait plus des comme ça ! Je ne dors plus, tu sais, impossible. Après les deux nuits d’horreur au premier étage qui ont suivi la Grande Vague du barrage, elle me raconte un peu plus chaque semaine. Les Asturies, les deux fils, leur arrivée en Belgique, l’usine avec un patron super gentil, les ménages qu’elle faisait avec des madames super gentilles, la chute du mari, l’hôpital d’Ici pas cool du tout, la mort du mari. Petit à petit, d’autres mots qui disent le racisme banal d’Ici, il y a une quarantaine d’années.
Là, maintenant, dix mois plus tard, on se retrouve chaque lundi (presque toujours), le mercredi (souvent). On va chercher les mots boueux et tout cassés dans les containers, on se raconte de nouvelles histoires avec « tout ça ».
Macadam à deux voies (mythe)
Là, quand tu écris, on est le jour d’après. La veille, peu avant minuit, tu t’es endormi sur America, un bouquin de Joan Didion. Tu viens tout juste de le commencer, il y a 3 ou 4 jours. Tu avais longuement hésité. Toujours ce flottement … Continuer la lecture de Macadam à deux voies (mythe)
Les mots qui font des histoires // la liste de courses
Le principe de « la liste de courses » me semble une étape primordiale avant de se lancer dans la phrase, le texte. Notre éducation nous a appris à « ne pas parler pour ne rien dire » Or, le problème est aussi crucial quand il s’agit d’écrire car … Continuer la lecture de Les mots qui font des histoires // la liste de courses
Les mots qui font des histoires // le point de vue
Ce qui caractérise l’écriture, comme tout travail artistique, toute démarche de création (au-delà des genres, styles, techniques, courants qui ne sont que des langages, me semble-t-il), c’est le point de vue. L’endroit où l’on décide de placer sa caméra : plongée ou contre-plongée. La focale : gros … Continuer la lecture de Les mots qui font des histoires // le point de vue
Les mots qui font des histoires // les détails
Le mot détail est souvent assimilé au mot description, ambiguïté rarement levée par les profs de français ! Péjorativement, il renvoie également à des adjectifs comme: petit, succinct, voire dérisoire, mesquin, inutile, quelconque, superficiel… Bref, un mot, au début d’un atelier d’écriture, à utiliser avec précaution. … Continuer la lecture de Les mots qui font des histoires // les détails
Confinement 9 (24 / 04 / 2020)
Dehors, perdre la carte bancontact il y a 5 jours, . Ça, c’est fait. Dehors, perdre les clefs de l’appart il y a 3 jours. Ça, c’est fait. Dehors, se promener sur la pointe des pieds, dévisager les masques, scruter les regards (lire à l’intérieur?), … Continuer la lecture de Confinement 9 (24 / 04 / 2020)
Confinement 8 (15 / 04 / 2020)
Dehors, il y a une petite file sur le trottoir de la librairie. C’est Loto. Le week-end dernier, un petit mec s’est fait cogné par un paquet de flics. Pas de chance ! Le petit mec, lui, ne demandait pas des millions. Il allait chercher de … Continuer la lecture de Confinement 8 (15 / 04 / 2020)
Confinement 7 (12 / 04 / 2020)
penser très fort presque quotidiennement à Titi, leur rencontre en 2010 à Ségou, leurs discussions sur l’Afrique au pays dogon au pied de la falaise de Bandiagara, leurs discussions politico-philosophiques à Ségou en 2015 et 2020, Michel c’est l’africain qui tue l’Afrique, Michel avec l’art … Continuer la lecture de Confinement 7 (12 / 04 / 2020)
Confinement 6 (08 / 04 / 2020)
– déterminer (en vain ?) ce que je dois faire / veux / rêverais de (aujourd’hui)– faire lit fin de mat– vaisselle (incapable de la faire le soir)– écrire pour moi : matin -> cuisine / soir -> bureau avec musique à fond– répondre mails étudiants … Continuer la lecture de Confinement 6 (08 / 04 / 2020)
Confinement 5 (06 / 04 / 2020)
On avait prévu une ballade à vélo le long de la Meuse, lundi, 10 heures, direction Maastricht, 2 mètres de distance, OK. Café, douche, deux croissants qu’il mangerait le long du fleuve. Après-midi : travailler sur leur nouvelle bande dessinée. Soirée : envoyer mails aux étudiants. … Continuer la lecture de Confinement 5 (06 / 04 / 2020)
Confinement 4 (04 / 04 / 2020)
Tu reclapes la porte, toi et ton sac à dos. Objectif courses. Tahiti douche / beurre au sel marin / jambon / chorizo / pesto / Gouda jeune / bananes / Swifter comme filtres à masque. Au coin, la librairie du Coin. Avec une file. … Continuer la lecture de Confinement 4 (04 / 04 / 2020)
Confinement 3 (03 / 04 / 2020)
Lui, on va l’appeler le Mec, parce qu’est un mec. On aurait pu commencer par : On va l’appeler la Fille. Mais ce n’est pas une fille alors on va l’appeler le Mec. On va lui mettre un M majuscule parce qu’il s’agit ici d’un … Continuer la lecture de Confinement 3 (03 / 04 / 2020)
Confinement 2 (31 / 03 / 2020)
Promenade sous ciel bleu anesthésiant. Vous maintenez les deux mètres de la mort qui tue entre vous. Elle a les poumons fragiles. Vous arrivez à un coin. Hop, nouvelle rue, nouveau trottoir. A une cinquantaine de mètres, sur le même trottoir, un couple là-bas vient … Continuer la lecture de Confinement 2 (31 / 03 / 2020)
Confinement 1 (30 / 03 / 2020)
– Je ne vous fais pas mal ?– Non, Non… Pas de souci !– Dites-le moi si je vous fais mal !– Oui, Oui… Pas de souci !– C’est incroyable ce qui se passe maintenant !– C’est vrai.– C’est incroyable ! C’est la première fois que nous sommes tous unis…la terreentière…nous … Continuer la lecture de Confinement 1 (30 / 03 / 2020)
(instagram / dedans / dehors 3/4)
l’enfant chimio n’en peut plus de faire ses adieux / le zombie aux testicules gelés se méfie des artistes qui se prennent pour des rapaces, et inversement / la femme aux yeux gris souris en a marre d’avoir toujours l’air amoureuse / l’artiste arc-en-ciel passe … Continuer la lecture de (instagram / dedans / dehors 3/4)
Le Voyeur et l’Artiste
Il y a ce trousseau de 5 clefs et la haute double-porte sur le bord du trottoir bruyant. De l’autre côté, un large couloir avec, sur la gauche, installés sobrement sur un mur blanc, une brosse et une ramassette en acier ; et un vélo … Continuer la lecture de Le Voyeur et l’Artiste
Enfance africaine
Il y avait un arbre géant à quelques mètres de sa chambre dont les branches étaient recouvertes de pépiements d’oiseaux au ventre tout jaune. Il y avait des concerts nocturnes de tam-tam qui martelaient la savane jusqu’à l’aube. Les moustiquaires formaient un rempart bien fragile … Continuer la lecture de Enfance africaine
Un petit tour de 89 ans et puis s’en va
Ce n’était pas un adepte des fous rires. Son truc à lui, c’était les sourires en coin. Deux lignes verticales à la commissure des lèvres. Ou alors, des « Bin, mon vieux. » Pour un fils, se faire appeler « Bin, mon vieux ! », ça peut paraître paradoxal. Avec … Continuer la lecture de Un petit tour de 89 ans et puis s’en va
atelier d’écriture 5 (périmètre et autobiographie) dépôt scam
3, 4, 5 lignes pour un titre (périmètre et autobiographie) Déroulement Étape 1 L’animateur définit un périmètre d’exploration : sa chambre, un petit square, un bistrot,… Les écrivants ont une trentaine de minutes pour déambuler dans ce périmètre, en ramener une liste (voir « liste de courses ») … Continuer la lecture de atelier d’écriture 5 (périmètre et autobiographie) dépôt scam
Atelier d’écriture 3 (photos/espèce de cadavres exquis) dépôt scam
Matériel : de 20 à 30 photos amenées par l’animateur (portraits / paysages urbains et ruraux / photos découpées dans des magazines, anodines, lourdes de sens / photos de voyage, personnelles) Déroulement de l’atelier Étape 1 Les photos sont déposées en tas, au centre de la … Continuer la lecture de Atelier d’écriture 3 (photos/espèce de cadavres exquis) dépôt scam
A propos de la création: Bob Dylan
Bob Dylan : Le point de vue (entretien 2009, traduction parue dans Eldorado) Journaliste : Disons que vous vous réveillez dans une chambre d’hôtel à Wichita et que vous regardez par la fenêtre. Une petite fille marche le long des voies ferrées en traînant une … Continuer la lecture de A propos de la création: Bob Dylan