Avec les yeux, les oreilles et un clavier. Du 21 mars au 16 avril, entre Bamako et Ségou en passant par le pays dogon.
Il dit que le plus grand ennemi de l’Afrique, c’est l’Africain. Il dit que si Lumumba n’avait pas été assassiné, ce serait pas pareil. Il dit que c’est trop facile de mettre tout sur le dos des occidentaux. Il dit que ce n’est pas normal … Continuer la lecture de Ceux de Ségou 3
Sevare. Dernier tronçon avant la falaise de Bandiagara, le plus court, le plus hard (c’est ce que J-M et Soumi prétendent). Il y a un Renault Trafic tôlé « Old generation ». Le proprio a disqué deux hublots de chaque côté pour faire de l’air. Le machin … Continuer la lecture de Renault Trafic pour Bandiagara à 18 heures (petites suites maliennes)
Quand la grosse-jeune toute en rose déposa sa main sur son genou nu (je suis en short), il ne pouvait que le constater. Aucune possibilité d’extérioriser la moindre émotion sexuelle au milieu de 17 adultes – dont deux autres très-très-grosses – et 2 ou 3 … Continuer la lecture de T’as déjà bandé dans un Renault Trafic ? (petites suites maliennes)
La caméra sur le bord du goudron. Soleil, Calor, évidemment. Là, à gauche, au fond de l’image cinémascope, un truc aux contours indistincts qui s’avance en flottant vers la caméra. Un nuage-mouton au ras du sol. Il se rapproche. Créature ondulante encore silencieuse, comme si … Continuer la lecture de L’autre jour, en attendant une moto taxi (petites suites maliennes)
Que c’était la classe de quitter le pays dogon dans une ambulance, de se retrouver 1h30 plus tard à Bandiagara, de tomber sur Michel 1 qui nous emmènera boire une Castel au Pavillon bleu Que tantôt est un autre jour Qu’on attend tout le temps: … Continuer la lecture de En vrac 2 (petites suites maliennes)
mangue de 7h35 / les petits mendiants et leurs seaux en plastique de couleur comme ceux qu’on trouve à la Mer du Nord sauf que / Diango (prononcer Django) et Pap adorent Barclay James Harvest et Supertramp / le lézard au cou et à la queue orange hésite/le tô, j’aime pas … Continuer la lecture de Une autre journée à Ségou (petites suites maliennes)
Le Général est un personnage de roman africain qui existe pour de vrai. On ne parlote pas avec le Général, on s’installe. On décide qu’on va s’installer et discuter. De politique, de l’Islam (pour le moment, il lit un bouquin sur le soufisme). On prend … Continuer la lecture de Général ( petites suites maliennes)
Le premier soir, quand on arrive au dessus de la falaise, et qu’on va dormir en dessous de la lune à demi pleine, se pose la question de l’oreiller. Un calbar propre enveloppé dans un t-shirt propre. Idem, même réponse un peu plus loin pour … Continuer la lecture de Comment pallier l’absence d’oreiller et l’éventuelle disparition du pq de la surface du globe?
– marcher 4 heures d’affilée dans les dunes de la Mer du Nord avec un grille pain sur la tête – bouffer, renifler, cracher du sable pendant 6 jours – porter le même calbar 3 voire 4 jours de suite quand on décide de voyager … Continuer la lecture de Avant de partir chez les dogons, j’aurais dû m’entraîner à…. (petites suites maliennes)
Que le vent chaud, ça vient envelopper toute la silhouette, ombre comprise… camisole de chaleur Que le pays dogon avec un osthéo sous la main, ça doit être le pied Que tantôt est un autre jour Que lire le bouquin d’un de ses auteurs favoris (Kureishi) … Continuer la lecture de En vrac 1 (petites suites maliennes)
Une liseuse design, petite, grise, qu’on fixe au bouquin (Apathy for the devil, Nick Kent, Livre aux trésors, 11 euros) qu’on lit sous la moustiquaire. Au pays dogon, pour s’endormir, on a troqué le bouquin contre l’IPod. La liseuse assumera le rôle de lampe de … Continuer la lecture de Quand une liseuse s’avère aussi importante qu’un couteau suisse (petites suites maliennes)
BRUXELLES-BAMAKO-SEGOU (mail 1) 11 heures d’attente le 22 à Lisbonne, les yeux se perdant ans les hublots lumineux du plafond / Lisbonne -> Bamako / l’ami d’ici et de là-bas dans la chaleur de Bamako / odeurs de pneu-plastique cramé, comme en 2010 / moustiques … Continuer la lecture de Bruxelles, Ségou en passant par le pays dogon (petites suites maliennes)
Michel vandam 