Que le vent chaud, ça vient envelopper toute la silhouette, ombre comprise… camisole de chaleur
Que le pays Dogon avec un ostéo sous la main, ça doit être le pied
Que tantôt est un autre jour
Que lire le bouquin d’un de ses auteurs favoris (Kureishi) dans un hamac, ça le fait
Qu’on attend que ça se passe, que ça se termine sous un soleil en fusion
Qu’il faudrait écrire un essai sur la solitude délicieuse de Mango man face à 6 ou 7 mangues réfrigérées
Que Diango (prononcer Django) les a invités demain soir
Que je suis à nouveau l’enfant africain
Que c’était la classe absolue d’être pris en stop par une ambulance en quittant le pays Dogon, de se retrouver 1h30 plus tard à Bandiagara, de tomber sur Michel 1 qui nous emmènera boire une Castel au Pavillon bleu
Que la poussière retombe sur le sol rouge
Que l’indolence n’est pas un choix de vie
Que les lézards au cou et à la queue orange squattent les toilettes quand le soleil tape
Qu’on hésite à se doucher quand on voit un mec pisser dans la douche numéro 1
Que le baobab est l’arbre de la nuit quand ses branches musclées, noueuses, torturées, ressortent du paysage sous la lune pleine
Qu’on est content quand le thermomètre indique 41° alors qu’il indiquait 42,3° la veille
Qu’on ira manger ce soir chez Django
Que Mango man se dirigera vers le frigo pour la cinquième fois de la journée
Du haut de la falaise de Bandiagara (cliquer sur la photo)


