Serveur : en terrasse, revient avec un verre vide + paille
(une dame qui va faire pipi avec son sachet plein de soldes)
Rodrigo : une nouvelle attaque de Pinault
Cyril : c’est parti !
(Rodrigo Beenkens prend une voix grave de philosophe de l’intime, et raconte l’enfance de Pinault, et décrit le paysage les Alpes en dessous de l’hélico)
Rodrigo : ils ont lancé la bataille… il faut des acteurs et non une armée de coureurs résignés
(les madames qui fument ont la peau du visage qui s’affaisse plus vite)
Serveur : une menthe à l’eau !
Cyril : on ne repère jamais aussi bien une descente que lorsque ,on la fait en vélo
(Pinault s’est vautré dans la descente comme une grosse merde)
Serveur : un express !
(je reprends un deuxième thé orange-cannelle: 2, 10)
Rodrigo : Cyril, êtes-vous d’accord avec moi pour dire que, dans ce Tour, le spectacle a eu davantage lieu dans les descentes que dans les montées
(moi je me demande si l’écriture, c’est dangereux pour la vraie vie et si, dans la tête, c’est toujours pour du faux ?)
Une fille aux épaules nues passe avec une robe rouge à pois blancs. C’est beau une fille aux épaules nues avec une robe rouge à pois blancs. Ça fait film italien en Noir et Blanc.
Serveur : je termine mon service… tu peux me payer les deux orange-cannelle?
Rodrigo : Cyril, vous vous rendez compte qu’il y a eu une époque où nous avions Herman Frison et Stehen Roche dans la même équipe. Ca faisait Frison Roche dans la même équipe
