On avait prévu une ballade à vélo le long de la Meuse, lundi, 10 heures, direction Maastricht, 2 mètres de distance, OK. Café, douche, deux croissants qu’il mangerait le long du fleuve. Après-midi : travailler sur leur nouvelle bande dessinée. Soirée : envoyer mails aux étudiants. Pas de place pour l’Atelier 19 aujourd’hui.
Entre café et douche, ordi (il a niqué son smartphone hier, dans l’après-midi). OFF, ON. Photo sous ex, sur ex, sur l’ordi. Table, carnet, bic, tasse de café, briquet, clope, femme-fantôme en avant-plan, avec plein de jardin en plan moyen et en arrière-plan (lui, après le smartphone niqué hier dans l’après-midi, il a décidé d’arrêter la clope sans qu’il y ait de lien de cause à effet). Puis sms de l’amie-vélo, l’amie-blabla, l’amie « ça va ? bof ! et toi ? bof aussi ! », l’amie « j’en ai une bonne à te raconter ». Ballade reportée, 11h00 ou 13h30. 13H30 ? 13H30, OK.
Lui, ça fait près de 3 semaines qu’il tente d’installer des rituels. Il y a les rituels des 3 journées / semaine consacrées aux étudiants : douche – café – croissants – matinée pour lui (rangement / vaisselle / courses / lessive / etc), après-midi et soirée pour eux. Il y a les rituels journées vélo, il y a les rituels ballades à deux à 2 mètres. C’est pas qu’il soit pseudo rigide ! Juste tentatives de ritualiser le temps qui passe.
Temps distendu, journées élastiques, nuits rétrécies. Château de cartes, château des illusions matinales, château tout part en couilles ce matin.