Matériel : de 20 à 30 photos amenées par l’animateur (portraits / paysages urbains et ruraux / photos découpées dans des magazines, anodines, lourdes de sens / photos de voyage, personnelles)
Déroulement de l’atelier
Étape 1
Les photos sont déposées en tas, au centre de la table, chaque participant en choisissant une. En aucun cas l’animateur ne devra répondre aux questions de type « A quoi, ça va servir ? »
Étape 2
A tour de rôle, chaque participant commence une histoire qui s’appuie sur la photo qu’il a choisi. Dès qu’il arrive au bout de ses mots, il transmet la photo à son voisin qui poursuit l’histoire entamée. Et ainsi de suite.
Il arrive fréquemment qu’une personne n’a rien à dire quant à l’élabo-ration du récit et la suite à y donner. Elle passe donc son tour.
Chaque conteur devra prendre en compte les informations données par ses prédécesseurs pour étoffer sa part d’histoire. En aucun cas, il ne pourra les nier !
Étape 3
Retour à la case départ. La photo revient à l’initiateur de l’histoire. A lui de la clôturer, toujours en tenant compte de ce qu’elle est devenue entre-temps.
Étape 4
Petit tour de table où chacun s’exprime quant aux difficultés éventuelles (la prise de parole durant l’exercice,…), aux émotions éprouvées durant l’exercice.
Objectifs
-se servir de la photo comme trampoline, comme point de départ, c’est échapper à l’angoisse du « Comment commencer ? Que raconter ?»
-bénéficier de l’imaginaire des précédents, se reposer sur eux et se contenter, par exemple, de développer un point de détail (voire de passer son tour): c’est échapper à toute notion d’enjeu… et de FIN
-ne pas nier les informations données par chacun (sa part d’histoire), c’est reconnaître l’importance de chaque intervenant dans l’élaboration du récit
-accueillir les bouts d’histoires des autres, c’est également adopter une attitude de bienveillance
On peut demander à chaque écrivant d’amener 2 ou 3 photos. Elles feront partie du pot commun
Il est indispensable de rappeler qu’on a le droit de « passer son tour »