Dehors, bof. Dedans, Cesaria Evora.

Dehors, au-delà de la grande vitre, entre chien et loup, ombres furtives sur rideau de phares de bagnoles, avec la pluie jamais très loin. Même Cesaria Evora en remet une couche à La Casa, Saudade. Et la mélancolie de Cesaria sous la pluie froide, ça ne le fait pas!
La mélancolie, c’est quand même plus confortable sous la chaleur humide des Tropiques. Enfin, c’est ce qu’il se dit à ce moment-là.

Réflexions un peu connes d’un mec qui avait décidé tôt le matin que ce lundi serait une journée moyennement rigolote, voire nulle. Et ce n’est pas le piano de Cesaria qui allait le contredire, instrument de merde. Saudade. Piano de merde, percussions de merde, violon de merde, voix de merde. C’est si long un cd! Et deux cd’s? Il a eu droit à deux cd’s de Cesaria Evora, sans entracte, sans préliminaires, à sec.

Positiver? Positiver, okay. Bon, d’accord, le Standard toujours en tête de la D1, sa commande de vinyles sur l’étagère derrière le comptoir de Livre aux trésors. Et puis?
Ras le bol de ces footballeurs à crête. Faut absolument que Hollande taxe à 75% tous les footeux à crête. La crête comme signe extérieur de richesse? Ouais! Et une taxe sur les pianos mélancoliques, et un contrat sur la tête de Cali qui s’autorise, là, maintenant, à La Casa, un duo avec Cesaria. Saudade. Cali! Pitié! Pas Cali! D’accord, il avait parié sur une journée pas rigolote, tôt, ce matin.

(Au cas où… je revends mes cd’s de Cesaria Evora)

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