Étiquette : Bitume Constant Vandam

le 31 décembre, ça dure longtemps

Dimanche 27 / 12 / 2015
gare Ostende + l’explorateur + resto avec plein de violons + croquettes parmesan + anguille au vert + vin + lourdeur sur l’estomac vers 3h00 du mat

https://www.tripadvisor.fr/Restaurant_Review-g188672-d3544064-Reviews-Pierrot-Ostend_West_Flanders_Province.html

lundi 28/12/2015 Vers 13 heures, on quitte le bord du canal (Jacques Brel, je t’aime pas. Canal, je t’aime pas non plus). Jusque là, on avait eu le vent dans le dos. L’explorateur a parlé de s’arrêter pour manger avant le retour vers Ostende. Avaler un truc, quoi ! Sur sa carte, ça avait l’air d’un gros bled, Jabbeke. Alors, ils ont pris la route à gauche, celle qui avait l’air la plus large, la plus bordée de maisons, et donc de magasins, et donc de snacks. Ils déposent les vélos juste à côté d’un arrêt de bus. L’explorateur rentre dans une boulangerie qui fait boulanger-fromager-charcutier. L’aventurier cadenasse les deux vélos et le rejoint. Six ou sept personnes qui attendent que deux ou trois vendeuses leur adressent la parole. L’explorateur est à l’extrême gauche face aux salade de viandes, de crevettes grises, de céleri rave, de viande, de poulet. Il dit qu’il prendra un sandwich salade de crevettes grises. Moi aussi, dit l’autre. Et l’autre sort, laissant l’explorateur face à deux ou trois vendeuses.
L’explorateur ressort cinq minutes plus tard casqué avec son kawé jaune fluo et une gueule jusque par terre (par terre : des pavés). On y va, il dit. Ils y vont. Sans un mot, ils pédalent. L’explorateur trace, l’aventurier tente de suivre son sillage sur son vélo de tapette (ce sont mes potes qui le disent, même les filles). Retour vers Ostende et les narines de l’aventurier qui cherchent une odeur de bouffe au-delà du vent histoire que le visage de l’explorateur au kawé jaune fluo retrouve toute sa zénitude. Une odeur de bouffe, quoi ! STOP ! Des frites sur l’autre trottoir. Sourire sous le casque de l’explorateur. Pavlov. Frites. Pavlov. Frites. Demi-tour. Une friterie avec parking devant.  L’explorateur rentre, l’aventurier cadenasse les deux vélos. Lui, il est content, il est debout. Assis sur une selle de vélo ou sur la chaise d’une friterie, c’est du pareil au même. Le problème, c’est s’assoir. Debout, c’est cool. La veille, en rentrant du  resto kitsch, il a ressenti une légère gêne au cul. Contorsion devant le miroir de la salle de bain: bouton au cul. Fesse gauche. Pas grave. C’est pas son premier bouton au cul. Retour sur le menu. Balletjes + tomatensaus + frites = 8 euros. L’explorateur et l’aventurier salivent, attendent. L’explorateur lui explique alors la théorie du zigzag (j’y avais déjà eu droit vers 11 heures du matin et l’an dernier, à la même heure). L’autre se tortille sur sa chaise because bouton au cul qui vit sa vie. (suite…)

Comment pallier l’absence d’oreiller et l’éventuelle disparition du pq de la surface du globe?

Le premier soir, quand on arrive au dessus de la falaise, et qu’on va dormir en dessous de la lune à demi pleine, se pose la question de l’oreiller. Un calbar propre enveloppé dans un t-shirt propre. Idem, même réponse un peu plus loin pour … Continuer la lecture de Comment pallier l’absence d’oreiller et l’éventuelle disparition du pq de la surface du globe?

Bruxelles, Ségou en passant par le pays dogon (petites suites maliennes)

BRUXELLES-BAMAKO-SEGOU (mail 1) 11 heures d’attente le 22 à Lisbonne, les yeux se perdant ans les hublots lumineux du plafond / Lisbonne -> Bamako / l’ami d’ici et de là-bas dans la chaleur de Bamako / odeurs de pneu-plastique cramé, comme en 2010 / moustiques … Continuer la lecture de Bruxelles, Ségou en passant par le pays dogon (petites suites maliennes)