Dehors, ça caille. Dedans, ça va.
Quelques jours que je me disais que je ne voyais pas du tout comment j’allais m’en sortir. D’habitude, avec elle, c’est moi qui commence. Je lui envoie un texte tournant autour d’une journée particulière voire banale. Là, on inverse.
Hé hop, l’illu dans la gueule ! Qu’est-ce que j’allais pouvoir raconter, en face, sur la page de droite ? Je pourrais écrire un truc qui n’a rien à voir, ou prendre un détail et m’en servir comme d’un trampoline, ou écrire un petit texte bien léger voire joyeux. Difficile d’échapper à l’illu : elle s’arrange toujours pour y taper deux ou trois détails tordus (la culotte rose sale de la madame, la couche du bébé, le regard impénétrable du clebs). Et je ne vois aucun détail qui me permettrait d’aller voir ailleurs.
Et je ne vois aucun élément qui me permettrait de plonger dans un océan de légèreté. (suite…)